Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de ces petits pots qui nous permettent d’aromatiser nos plats. Depuis mon passage au bio, je ne m’étais jamais posé de questions sur ce que pouvaient contenir mes épices. J’en avais de toutes les marques différentes et j’aimais la choisir en faisant tourner mon carrousel. Pourtant, il y a eu un changement suite à la lecture du livre de Christophe Brusset. Dans un chapitre, il raconte ce qui se passe un matin lorsque son boss énervé l’interpelle. La faute à une livraison provenant d’Inde qui contenait 100 tonnes de piment polluées par des crottes de rats. N’arrivant pas à trouver une solution pour “s’en débarrasser” sans perdre d’argent, il lui demande de régler ce problème. Christophe Brusset après réflexion lui propose de tout broyer finement, car il y a une faille dans les contrôles alimentaires. Ils peuvent se permettre à une tolérance jusqu’à 0,5% de matière étrangère. Finalement, le piment à base de crotte sera mélangé au piment normal, jusqu’à atteindre un taux autorisé. Comme on pouvait s’y attendre, ce n’est pas la seule épice à qui s’est arrivé !
Les autres épices
D’abord, Christophe Brusset parle du ras el hanout ,un mélange d’épice très utilisé dans les tajines qui n’a pas de véritable recette. On retrouve alors à l’intérieur des résidus de nettoyage des machines ou des noisettes infestées d’insectes. Ensuite, il parle du poivre moulu fabriqué à base de grains de poivre broyés et de pinheads. Ce sont les coques vides des grains de poivre qui n’ont aucun goût, mais qui permettent de remplir le contenant et de faire des économies. Puis, vient le tour des herbes de Provence qui ne proviennent non pas de France, mais du Maroc ou de Tunisie. Elles sont un mélange de feuilles d’olivier et de sumac. Il faut reconnaître qu’elles ressemblent à l’origan, mais avec le goût en moins bien sûr. Enfin, on en apprend un peu plus sur la fabrication du safran, une épice qui coûte très chère. Une fois de plus, l’industrie préfère utiliser des fleurs de carthame et des briques pilées pour la couleur.
Mes alternatives
Je t’avoue qu’après avoir fini ce chapitre, j’étais dégoûtée des épices et regardée d’une autre manière mon carrousel. Pour commencer, je n’avais plus envie d’utiliser mon poivre moulu, mais il me fallait un poivrier. En surfant sur la toile, je suis tombé sur un duo salière/poivrier de la marque Peugeot. Leur gamme Peugeot Paris u’Select est fabriquée à base de bois de hêtre et d’un mécanisme en acier garanti à vie. Sans aucune hésitation, je l’ai commandé ! La qualité est superbe et l’ensemble donne un bel effet sur la table à manger. Pour finir, je te propose mes cinq solutions pour continuer à utiliser des épices sans craindre leurs compositions.
13 commentaires
Merci pour ces infos !!!
à bientôt, Emeline
Eh bien, honnêtement j’ignorais tout ça… Moi aussi, je vais regarder mon carrousel d’un autre oeil 🙁
Je comprends que cet article puisse changer ta vision de ton carrousel.. j’ai eu la même réaction. Le principal c’est qu’ils existent des alternatives pour nous permettre de continuer de mettre des épices dans nos petits plats 😀 😀
Bonne journée et à bientôt
OMG des crottes de rats, des résidus BEURK BEURK BEURK… je suis dégoutée…
J’utilise des épices BIO depuis qq mois mais j’ai consommé des épices “normales”. Au secours !!!!!
Ca me conforte dans l’idée de passer sur une alimentation exclusivement bio…
Merci beaucoup pour toutes les info et conseils.
Gros bisous et bonne journée,
Christèle
Tu aurais vu ma tête lorsque j’ai lu ce chapitre de son livre, j’étais complètement dégoûté aussi ! Au moins maintenant, on sait, alors à nous de ne plus nous faire avoir 😀
Gros bisous et bonne journée
C’est super de pouvoir consommer des épices sur places et de les cueillir ! 😀 Le goût doit être tellement meilleur !!
Bon dimanche à toi,
Emeline